Matteo Betoncelli

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Sotto il sole de Napoli.

Prénom(s), Nom :

Matteo Angelo Carlo Betoncelli.
Matteo est le nom que choisirent ses parents de concert, oubliant les vieilles traditions. Quant à Angela et Carlo ce sont ses parains et marraines

Date et lieu de naissance :

A Rome un 16 novembre.

Origine(s) et nationalité(s) :

Italien

Papa napolitain, maman romaine. Le jeune homme n'a connu que Rome durant sa plus tendre enfance. Sa mère travaillait dans la mode pour une marque de haute couture bien connue quant à papa, il tenait un petit restaurant au plein coeur de la capitale. Aujourd'hui plus vieux, Matt a choisi de mieux connaître Naples, la ville de son père en étudiant dans l'université de Parthenope.

Occupation :

il travaille également certains soirs et jour de la semaine dans un restaurant comme serveur et barman. il a une grande expérience puisque tout jeune, il gagnait son argent de poche ent ravaillant pour son père.
Spécialités : Langue et sciences économiques. [size=9]Ce charmant garçon parle même 2 autres langues couramment. L'anglais et le français. Il adore les langues et il est vrai qu'il a des envies de voyage.

Di tutto di più.

1 ¤ Matt a toujours aimé dessiner. Tout petit, il annonça à son père qu'il voulait devenir dessinateur ou peut-être même peindre. Toutefois, celui-ci n'a jamais accepté que son fils pouvait faire autre chose qu'étudier. Dès lors, il s'est fait une raison et s'inscrit à l'université. Il continue à dessiner des portraits de femme, des natures mortes... Il peint également et il souhaiterait réaliser un vernissage dans les mois qui viennent si, bien entendu, le propriétaire de la galerie d'art est touché par son "talent" (si talent il y a)

2 ¤ Le cinéma. il adore le cinéma au point que ses soirées préférées peuvent facilement se résumer à un DVD en amoureux ou une nuit complète au cinéma. Il voue un culte à Tim Burton puisqu’il est pour lui le seul à alléger des sujets normalement sombres. Il n’a pas de préférence quant au choix des films, il peut tous les aimer, action, romance, drame… Son film préféré est .

3 ¤ Diabétique. C'est très jeune que le jeune homme et sa famille apprirent qu'il souffrait de ce petit mal. Bien sûr, cela ne l'empêche pas de vivre si l'on oublie ses contrôles réguliers et nécessaires. Un matin, alors qu'il avait soif, très soif, il tomba dans les pommes. On détecta son problème de santé et s’il l’a très mal vécu dans les premiers moments, il est parvenu à s’en satisfaire. Depuis, il ne se balade jamais sans un tube de sucre concentré, au cas où il aurait besoin de sucre à force de toujours veiller à ce qu’’il mange.

4 ¤ il entretient une passion pour les perroquets. Il en a d’ailleurs 2 dans son appartement qui n’a pas été facile à faire accepter à ses colocataires.. Un cacatoes à huppe orange et un amazone à front jaune qui portent le nom de Vanille et Kiwi. Elle les chouchoute et pourrait passer des heures avec son amazone pour tenter de lui apprendre à parler plus qu’il en est capable.

5 ¤ Il ne fête jamais son anniversaire !!! Ce n’est pas contre sa religion mais il déteste recevoir des cadeaux prévisibles. Il se sent obligé de remettre en question toute la sincérité de ce dernier. Avait-on vraiment envie de lui offrir un cadeau ? Il préfère de loin ceux qu’on offre comme ça, à n’importe quel moment de l’année, juste parce qu’en passant devant une vitrine, cette magnifique petit chose a réveillé quelques souvenirs à l’offreur qui n’a pas pu laisser ce bijou abandonné dans une vitrine alors qu’il serait beaucoup mieux chez la personne aimée.

6 ¤ Ce que l’on retient de sa personnalité un peu versatile, c’est qu’il est indéniablement et sans nuance un fieffé susceptible mélangé à un impulsif presque maladif qui ne se maîtrise pas toujours lorsqu’il est en colère. Néanmoins, tout reste modérément et graduellement en rapport avec le degré d’énervement du jeune homme, mais lorsqu’on est susceptible, il devient très difficile rendre à chaque chose l’importance qu’elle mérite vraiment, si bien que s’il est capable de renverser un paquet de pop corn au cinéma, sur la personne en face de lui pour qu’il se taise, après lui avoir demandé plusieurs fois, il ne se permettra jamais de lancer à la tête d’une serveuse de snack quelques horreurs pour une tasse de café malencontreusement renversée.

7 ¤ Une chose est sûre c’est qu’il a du gout pour s’habiller, sans doute est-ce grâce à sa mère. Qui sait ? On ne le verra que très rarement habillé comme un clochard, même s’il peut mélanger les genres à souhait. Si le jeans est la matière qu’il affectionne le plus, il n’en reste pas moins qu’il peut porter des pantalons à pince avec des baskets, juste pour le plaisir de mélanger les tyles. T-shirt, chemise, blazer, il adore le look un peu vintage et même s’ils se baladeraient toujours en basket tant il s’y sent bien, il essaie de s’en procurer de modèles fins et passe partout pour ne pas donner cet impression d’être plus sportifs que tendance.

8 ¤ C'est quoi la Dolce vita ? La dolce vita, c’est se lever le matin sans se prendre la tête. C’est s’arranger pour faire les choses comme on les attend de nous pour éviter les conflits le plus souvent possible, ne pas se prendre la tête, ne pas se poser de questions, se laisser porter par le temps, se laisser entraîner par la vie, c’est la cueillir à pleine poignée, c’est mordre à pleine dents, c’est ne rien à voir à regretter… La Dolce vita, c’est ce à quoi tente de s’adonner le jeune Matteo sans pour autant y parvenir… toujours.

Ferite sulla sabbia.

Il était l’histoire d’un petit homme pas plus haut que trois pommes qui cultivait un rêve secret… Un rêve artistique de toutes les couleurs et aux mils sons. Cependant, chaque illusion est un jour confrontée à la réalité, que l’on soit tout petit ou très grand, les couleurs de nos rêves les plus beaux se délavent si vite parfois…même après 8 ans de vie seulement. Ils sont si souvent victime de l’incrédulité des parents ou de leur ambition personnelle en matière d’avenir pour leur enfant. « Et si …….., alors, tu seras un homme mon fils » est sans doute une phrase qu’il entendit complétée de mil et une conditions différentes et pourtant, un jour….

« Papa….Je sais ce que je ferai quand je serai plus grand…. »

Fière d’entendre son si jeune fils ne pas manquer d’ambition alors que leur maison vétuste avait pris feu et qu’il partageait leur maigre repas avec un membre de la famille qui accepte de les héberger, l’homme entendait déjà résonner dans son oreille :

« Un jour, Je serais médecin » Il n’était bien entendu sûr de rien mais son père lançait souvent cette remarque à l’assemblée. Il se moquait bien des rires des autres qui savaient pertinemment que seul l’élite avait accès à ce genre de profession….seul les fils de médecins déjà enfant d’un autre praticien, lui-même d’un autre….etc.….pouvait prétendre à un tel métier. Pourtant, le père de Matteo n’en démordait pas et le jour de vérité était enfin arrivé.

« Ah oui…. Et que voudrais-tu faire mon lapin ? »

Un grand sourire aux lèvres, le garçonnet annonça nonchalement, les yeux brillants d’espoir :

« Je serai artiste de rue

- Qu’entends-je ? répondit l’adulte avec effroi, tu n’y penses pas… »

En effet, comment pouvait-il comprendre les risques que ce métier comportait ? Il sortait à peine de la petite enfance. Incrédule, il écarquilla les yeux devant l’attitude de son père. Ce dernier avait dans l’œil cette expression bien connue annonçant la tempête suite aux bêtises des jumeaux. Pourtant, il n’en avait pas faite….ou du moins, il ne la comprenait pas. Se sentant obligé d’expliquer la raison de son manque d’enthousiasme, son père s’agenouilla devant le petit Matteo, prêt à tenter d’expliquer qu’artiste n’était pas un métier sans même chercher à comprendre les motivations d’un enfant :

« Sais-tu comment on traite les artistes mon lapin ?

- Oh oui, tout le monde les aime

- Tu te trompes mon petit

- Non, tout le monde sourit quand ils sont la…

- Parce qu’ils se moquent d’eux.

- Non, les voisins leur donnent même de l’argent

- Parce qu’ils ont pitié d’eux

- Mais….. Alors, je serai dessinateur

- Et personne ne te liras tu sais ….

- Mais. …J’aime offrir à maman des dessins, elle les accroche dans la cuisine, elle dit que je suis doué.

- Et ce que ta mère te dit rempli ta tête de sottises mon grand…J’aurai une petit discussion avec ta maman en rentrant

- Mais…

- Il n’y a pas de mais mon loup… Tu liras ce que je t’accorderai de lire. Plus d’histoires fantasques…tu m’as bien entendu.

- Oui Papa…

- C’est bien mon garçon… ….»

Que pouvait bien répondre un rêveur face à des mots dont il ne connaissait pas le poids. Matteo se tût et baissa les yeux, cherchant maladroitement à s’accrocher à son rêve.

« Ce n’est pas un métier que jouer de la musique, amuser les autres ou coucher sur le papier le moindre de tes sentiments dans des dessins pour attiser la pitié des autres… . Tu trouveras ta voie mon lapin, je te le promets…mais ne dis plus d’âneries à l’avenir. Les artistes courent le monde et n’ont ni toit ni nourritures….

-Je…..

- Allez, rentrons maintenant, Maman va s’inquiéter

interrompit son père invectif.

Matteo ne comprenait pas vraiment. Lui non plus n’avait plus de maison. Il vivait chez sa tante, partageant une chambre avec sa petite sœur et ses cousins qu’ils n’aimaient guère. Quel était le mal à ne pas avoir de maison propre à soi ? Cela devenait trop compliqué et un papillon virevoltant aux alentours capta bien vite son attention. Cependant, les années passaient et sa passion pour l’art de façon générale prenait de plus en plus de place dans son cœur malheureusement, il se savait, pas dans son avenir.. Il lisait le soir en cachette et écrivait caché du monde dans un bois….tout en rêvant d’apprendre à créer de ses mains, de la musique qui soulèverait les cœurs

« Je parie que tu es même pas cap de te balader déguisée en fée toute une journée »

lança une Giada se délectant à l'avance de pouvoir être le témoin des moqueries jonchant le chemin d'une Ilena déguisée.
Connaissait-elle si bien la petite française ?
Elle avait beau avoir quelques années de moins, il n'en restait pas moins qu'elle avait assez confiance en elle que pour s'exécuter. Une perruque rose sur les cheveux, une baguette magique et une robe ridicule, la nouvelle ado assumait le regard des autres sans grande peine et contrairement à ce qu'espérait Giada, tous trouvèrent son idée totalement réussie.
Un bal masqué fut organisé.
Giada pestant ne savait plus quoi inventer pour défier la meilleure amie de son cousin tant détesté, si bien que le jeu commença tout doucement à s'étendre jusqu'à Lea et Matteo. La rivalité était croissante.

« Hey, minus, je parie qu’ lena est même pas cap de prendre la barque de mon père, de ramer jusqu'au milieu du lac et de sauter dans l'eau tout habillée. »

défia Giuliano.

Ilena ne savait pas nager, tout le monde le savait pertinemment y compris Giuliano et Giada qui ricanaient comme deux oies. Elle jeta un regard plein de détresse à son grand frère qui, trouvant le jeu tellement mesquin, répliqua sèchement :

« Et toi Giuliano, es-tu capable de le faire ? Es-tu capable de sauter dans le lac pour un jeu alors que tu n'oses même pas l'approcher de trop prêt ce lac, parce que tu as peur des têtards ? »

Ilena éclata de rire et Giuliano devint rouge de colère. Il serrait les poings et il n'aurait pas fallu grand chose pour que celui-ci entame une course directe vers le visage de Matteo qui riait de bon coeur avec son premier amour non avoué. Il venait tout de même de lui sauver la mise et elle lui en serait reconnaissante.

« Ah Ah Ah Très drôle minus, parce que toi tu t'en sentirais capable peut être ?

- Moi, je n'ai pas de problème avec les têtards...Mais si tu veux on peut plonger ensemble..

- Cap ou pas cap de voler la voiture de mon père, de rejoindre le passage à niveau au fond de la ville, d'arrêter la voiture et t'attendre le signal qu'un train arrive pour redémarrer et partir.... »

Matteo cessa de rire instantanément et c'était à son tour de plonger ses yeux verts dans ceux de sa belle amie.
Que venait-il de lui proposer ? C'était le meilleur moyen pour se tuer.
A 15 ans, on ne peut maîtriser une voiture aussi bien que lorsqu'on est adulte.

" On ferait pas mal d’arrêter ce jeu stupide....surtout toi Giuliano"

C'est tout ce qui lui vint comme idée pour tenter de se sortir de cette situation, mais ce ne fut pas suffisant. Son cousin semblait très mal vivre l'affront précédent et ce, même s'il n'y avait pour spectateur qu'un chat, Ilena et sa soeur Giada.

« Tu as peur n'est ce pas ? Espèce de froussard. Tu n'es qu'un froussard, froussard..... »

scanda-t-il très vite rejoint pas Giada. L'amour propre de Matteo ne pourrait survivre à pareille raillerie et très vite, il accepta malgré les inquiétudes d’Ilena.

« Quand ?,

finit par répondre l'adolescent.

- Demain

- Quelle heure ?

- 23 heures. C'est dimanche demain et il montera se coucher très tôt

- Cap ou pas cap de me fournir les clés, répliqua Matt qui n’avait pas froid pas yeux.

- Cap

- Dans ce cas, rendez-vous dans le garage..

- Je viens aussi

intervint Ilena culpabilisant.

- Moi aussi je veux voir ça

ajouta alors Giada qui affichait un sourire mesquin "

Pendant la nuit, Ilena, invitée pour les vacances par la tante de Matteo puisqu’elle faisait presque partie de la famille, était venue rejoindre son ami de toujours. Elle était inquiète, avait peur et avait même fini par se mettre à pleurer pour tenter d'attendrir le bel enfant qui semblait ne pas en démordre :

« Je n'abandonnerai pas, Je peux pas lui faire ce plaisir».

Les deux jeunes gens finirent par s'endormir, épuisé par la fatigue pour l'un et d'avoir pleurer pour l'autre. Le lendemain, aux environs de 23 heures, les deux jeunes gens étaient prêt à risquer leur vie pour un jeu débile entamé un jour d'avril alors qu'ils étaient encore très jeunes. Giuliano arriva en courant, rougi par l'effort sans doute ou peut-être la frayeur d'agir dans le dos de son adoré père.

« Tiens voilà les clés.... »

En moins de 10 minutes, les jeunes gens étaient tous dans la voiture, direction le passage à niveau et ce fut une longue bataille contre Ilena pour la faire descendre de voiture. C'est à lui qu'était adressé ce cap ou pas cap, pas à elle et il assumerait d'avoir eu trop de fierté sans lui faire porter ce même poid.
Démarrant la voiture, il prit place au milieu des rails, coupa le moteur, ouvrit les carreaux et récupéra les clés du moteur avant de les afficher aux nez et à la barbe du cher Giuliano. Matteo n'a jamais eu froid aux yeux.

En moins de 5 minutes, les minutes les plus longues de la vie du jeune homme, le klaxon sonore et strident annonçant l'arrivée d'un train se fit entendre et les coeurs des amoureux inavoués cognèrent contre leur poitrine. Il n'avait pourtant pas le droit de bouger. Les consignes étaient claires. Ce n'est qu'au premier coup de klaxon du train qu'il pourrait démarrer la voiture et ce, peu importe à quel moment ils retentiraient

1.....2......3......

Matteo comptait les secondes, inquiet, imaginant que le klaxon était en panne, que dans le noir, le chauffeur ne l'avait peut être pas vu...mais enfin, les bruits sonores et salvateurs du train lui heurta le tympan et comme un nageur attendant le coup de feu pour plonger, il inséra dans le démarreur les clés pour enclencher un moteur qui ne voulait plus répondre.

Une fois...Deux fois...Trois fois...

La voiture crachotait mais ne démarrait pas. Il fallait agir et Ilena, courant dans la direction des rails, hurla :

« Sors par la fenêtre, Matteo, dépêche toi.... »

Il bénissait ses années et sa finesse. Il se laissa glisser par la fenêtre et courut le plus vite possible. Il fut assommé par un caillou que le choc projeta loin du sol. La locomotive percuta la voiture mais l’inconscient – sous tous les sens du terme - était sain et sauf. Ils regrettèrent ce jeu idiot mais avec le recul, ils en rient à présent... bien que ni l'un ni l'autre n'oublieront leur frayeur du moment.

Dès qu’il entendit le son de sa voix, alors qu’elle n’était pas capable de prononcer un seul mot, dès qu’il entendit son premier cri et qu’elle enroula autour de ses doigts sa petite menotte, il sut qu’elle serait la femme la plus importante à ses yeux, mis à part peut-être celle qui lui donnerait des enfants. Il n’avait que 3 ans lorsqu’elle vint au monde, mais il fut totalement conscient de ce qu’il avait ressenti pour elle en cet instant précis, comme s’il avait mûri en une seule fois. D’aussi loin qu’il ne se souvienne, il avait toujours été protecteur vis-à-vis d’elle et, il avait sans doute contribué à la rendre aussi fragile à force d’être toujours à ses côtés. A lui répéter sans cesse qu’elle est la plus belle et la plus intelligente, la jeune femme avait réussi à croire que rien ne pouvait l’arrêter dans son ascension et que rien ne pouvait lui arriver puisque son grand frère serait toujours la pour elle. Elle se montrait donc hautaine, se vengeait pour un oui ou pour un non et si d’aventures, l’arroseuse était arrosée, elle courrait pleurer chez son frère. Il lui a également appris que quoiqu’il puisse se passer, il lui sortirait toujours toutes les épines du pied. Elle peine donc à être indépendante. Très possessif vis-à-vis de sa petite sœur, il n’arrivait pas à se faire à l’idée qu’elle grandissait et que si lui approchait de ses 18 ans, la demoiselle, du haut de ses quinze ans, magnifique jeune femme, attirait les jeunes hommes comme les fleurs attirent les abeilles…toutes souhaitent butiner la belle fleur qu’elle est mais Matteo ne l’entendait pas de cette oreille.

« Je crois qu’elle sort avec le petit voyou du fond de la rue, tu sais…comment il s’appelle déjà…..avec ces cheveux toujours bien rasés et un air un peu hautain et supérieur comme ça….Oh, je n’arrive plus à m’en souvenir…. » lui avait déclare un jour sa meilleure amie, Ilena, qu’il continuait à voir chaque jour d’ailleurs
« Tu plaisantes ? Luca ? Luca Franzini ? Ce petit imbécile qui ne pense qu’à mettre les filles dans son lit ?
- Tu exagères Matteo… ca m’étonnerait qu’il ose toucher ta sœur et puis, elle a du caractère, elle sait se défendre….
- Non…non, justement elle ne sait pas se défendre si je ne suis pas la. Elle est habituée à ce que je sois toujours la.»

Il se souvenait de cette conversation comme si c’était hier et il eut comme un mauvais pressentiment lorsque sa sœur se fit porter pâle pour ne pas se rendre à cette soirée alors qu’elle adorait se montrer, rencontrer du monde, des gens de la mode… Elle lui cachait quelque chose, alors que d’aussi loin qu’il ne se souvienne, elle lui avait confié chacun de ses petits secrets, tous sans exception….enfin, à quelques près. Il grimpa dans sa voiture, ou plutôt celle de son père, en compagnie d’Ilena toujours, qu’on prenait souvent pour sa petite copine tant il la regardait avec des yeux avides, avides de l’embrasser, de la serrer dans ses bras, de la toucher et de pouvoir lui avouer qu’il l’aimait sans avoir à rougir et à être honteux d’un refus….

« Je crois qu’elle me ment…
- Tu deviens parano, tu as vu comme elle avait l’air pâle..
- Je suis sûre que ce Luca va venir la rejoindre, j’en suis sûre..
- Et alors Matt, il faut bien qu’elle fasse sa vie non , ils ont quinze ans….ne vas pas t’imaginer le pire…
- Je sais pas, je la sens mal cette soirée. »

Il ne cessait de jeter des coups d’œil nerveux dans son rétroviseur, comme si les faits et gestes de sa sœur lui serait révéler alors qu’il s’éloignait.
Deux bonnes heures s’écoulèrent alors qu’il saluait ses gens, et expliquait au plus curieux pourquoi sa petite sœur n’était pas la….et mentir au entremetteur qu’il n’avait pas l’intention de se marier avec Ilena, qu’elle était comme une sœur pour lui…. .Fieffé menteur. Cependant, il ne se rappelait pas avoir passer un aussi mauvais début de soirée que celui-la, il aperçut dans la foule son père et sa mère et il leur annonça qu’il devait rentrer à la maison, qu’il avait oublié son téléphone et qu’il attendait un appel urgent de cette école de sciences économiques à Naples, où il avait passé les examens d’entrée. Son père avait l’air perplexe et savait que Matteo lui mentait mais, lorsqu’il vit qu’il se dirigeait vers Ilena, il ne chercha pas à en savoir davantage, se méprenant mais qu’importe.

Cela ne faisait pas très longtemps qu’il avait le permis de conduire mais il avait appris à conduire dès qu’il le put. Passionné par les voitures, son père avait insisté. Sans trop se montrer imprudent, il traversait les rues de Rome un peu trop vite pour Ilena qui, à cours de mot, ne cherchait plus à le convaincre qu’il se faisait des idées et le suivit donc…même lorsqu’il pénétra en trombe à l’intérieur de sa maison où la télévision résonnait.

Il scandait haut et fort le nom de sa sœur qui apparemment, était allongée dans le salon, devant la télé et qui n’entendait pas un traitre mot vu comme cela allait fort. Matteo fouilla chacune des pièces, en commençant par l’étage pour n’y trouver personne. Lorsqu’il arriva dans la pièce, il vit sa sœur, confortablement installée dans le sofa, avec sur la table Chip’s et chocolat à côté d’un tube d’aspirine.

« Ou est-il ? » hurla son parano de frère..
« Mais, de qui tu parles ?, répondit alors sa jeune sœur
- Ne fais pas l’innocente avec moi, tu sais le nombre de filles à qui il a fait croire tout l’amour du monde ? Il est bien trop vieux pour toi, et c’est pas la peine de nier…
- Matteo, calme toi, je comprends pas….- Je te parle de Luca.. »

Et elle éclata de rire…comme si on venait de lui raconter la blague la plus drôle qui soit.
Elle et Luca, c’est une plaisanterie !.

« Mon amour de frère, tu ne crois tout de même pas que je sors avec Luca…..
- Ben, c’est ce que j’ai entendu, ne voulant pas mêler son seul amour dans cette discussion
- Les gens se sont trompés, j’ai bel et bien vu souvent ce type la, un véritable ignorant…mais, ce n’était pas pour les raisons que tu crois, c’est Bonnie qui est amoureuse de lui, tu sais, cette petite garce. Je ne l’aime pas et j’ai juste voulu me venger un petit peu c’est tout …mais, rien de plus, il ne m’a même pas embrassé, crois moi….»

Il lui lança un sourire mesquin, mais pas à son adresse, plutôt parce qu’elle était fière de ce qu’elle accomplissait…. Matteo ne dit rien, pas un mot, se sentant bête et totalement ridicule, il jeta un regard à Ilena qui ne semblait pas apprécier, vu l’expression de son visage, l’intérêt soudain de la petite sœur de son meilleur ami pour ce jeune homme….mais que voulez-vous… ?

Mia dolce vita.

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Commentaires :

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Oh mais volontiers :D

On dit d'abord bienvenue Chiara

Benvenuto

Je l'avais pris comme ça...

Merci Wanda :D

Moi ? Méchante ? On aura tout vu xD

Si Wanda est la méchante, j'en déduis que tu es la "gentille" admin (on se croirait dans un sketch des inconnus), J'ai de la chance que ce soit toi qui souhaite un lien

Désolé du double post mais je crois bien que j'ai terminé...

[Mis à part la bannière que je mettrai quand j'en trouverai une ]

Avant de lire, est-ce que tu pourrais régler la taille de l'écriture de ton premier post s'il te plait ? C'est écrit tout gros j'sais pas pourquoi

Euh..
Je veux bien mais je vois pas de quoi tu parles, parce que chez moi tout est normal

Chez moi aussi tout est normal Wink

Luna tu me sauves la..

Ah ben c'est bizarre chez moi alors
Tu es validé