Renata Gardetto... & more (finito)

Merci beaucoup! je monopolise l'ordi, alors ma soeur risque d'être moins rapide pour faire sa présentation lol (euh... c'est Jazz Tornbald!)

Désolée pour le double post, je n'avais pas prévu que ce serait aussi long

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  L’appartement était sombre et silencieux. Seuls quelques rayons dorés passaient à travers les persiennes, le radio réveil indiquait 6 h59.
  
  « Sono umane situazioni
  Quei momenti fra di noi
  I distacchi e i ritorni
  Da capirci niente poi
  Gia' come vedi
  Sto pensando a te si da un po' »
  
  Eros Ramazzotti et Tina Turner, ça faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas entendue. Renata se réveilla dans un sourire et repris avec un accent approximatif.
  
  « If our hearts miss a beat
  Or get lost like a ship at sea
  I want to remember I can never forget
  Can't stop thinking of you »
  
  Elle baissa un peu le son pour ne déranger personne, fit son lit en vitesse et ouvrit ses volets. Le soleil inonda la pièce venant caresser de sa chaleur la peau claire de la jeune femme. La féerie s’arrêta là, avec la lumière apparurent tous les défauts du logement. Des murs blancs sales, des griffures par ci par là, les anciens locataires devaient avoir un monstre de compagnie.
  
  La radio diffusait maintenant les informations, Renata l’éteignit machinalement, elle avait bien assez à faire avec ses problèmes. Elle entra dans la salle de bain, fit couler un bain. Après quelques vérifications d’usages dans le miroir :
  
  Bouton ? check
  Rougeur ? check
  Cernes ? à corriger
  
  Elle retira rituellement sa nuisette et se plongea délicatement dans l’eau.
  
  « tick, tick, tick »
  « Qu’est ce que c’est ? »
  
  Le bruit venait du mur, étrange ! Peut être le voisin. Espérons ! Depuis quelques jours, Renata avait remarqué la disparition de quelques bouts de pain, elle avait mis cela sur le compte de la fatigue.
  
  
  Une dizaine de minute plus tard, la jeune femme était en peignoir dans la cuisine. Le café coulait et les biscottes se faisaient tartinées. Après le « bip » indiquant que la boisson avait finit de passer. Elle alla donc se servir une tasse. Lorsqu’elle se retourna ….
  
  Il était là le coupable ! Grignotant impunément un bout de biscotte.
  
  AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!
  
  Le cri était parti d’un coup. Plus de la colère que de la peur. La petite bête s’enfuit par la chaise vers la chambre.
  
  Un rat ? J’hallucine, un RAT !! Renata attrapa un balais et couru après la bestiole.
  
  « Dégage sale bête, va ailleurs !!! » Elle hurlait comme si sa vie était en danger.
  
  Elle entra dans sa chambre, l’œil à l’affût du moindre mouvement, le balais armé sur l’épaule : RIDICULE !!
  
  Tout à coup, une petite chose fila de sous le radiateur vers le lit. PAF ! Le balais s’était abattu tel une guillotine, coupant tout espoir de survit au rongeur.
  
  Lorsqu’elle retira son arme, Anita vit la petite boule de poils inertes recroquevillée sur elle.
  
  « Pauvre bête ! » s’attendrit-elle.
  
  Elle attrapa le rat dans ses mains dans l’idée de lui rendre un dernier hommage, si elle avait eu un jardin, elle l’y aurait enterré. Tout à coup, le corps du rat s’anima. Il n’était pas mort ! Anita réagit rapidement elle le serra dans ses mains de façon à ce qu’il ne puisse pas s’échapper. « Tu l’aura voulu ! » dit-elle.
  
  
  
  Puis ignorant le rat qui se débattait, elle retourna dans la cuisine et pris une passoire en verre sous lequel elle enferma le nuisible.
  
  Pris au piège !
  
  « Je suis une fille de la campagne mon vieux, j’en ai torturé d’autres que toi, et des plus costauds ! »
  
  Elle finit par poser un petit fétu en fonte sur le sommet de la passoire. Elle se lava les mains et parti en trombe au boulot.
  
  
  ***
  
  
  Renata revint tard chez elle. Alors qu’elle introduit sa clé, elle entendit des piaillements à l’intérieur. Aussitôt, elle accéléra le mouvement, elle ne pensait plus à ce pauvre rat enfermé sous sa passoire, il ne devait plus rien avoir à manger et à boire !
  
  Elle se précipita dans la cuisine et retira le fétu de dessus la passoire puis constata les dégâts de l’animal, encore quelques heures et il aurait pu se frayer un chemin à travers le trou qu’il avait grignoté. A peine eu –t-elle soulevée la passoire que le rat s’enfuit, heureusement, Renata avait pensé à fermer la porte d’entrer.
  
  Plutôt que dormir, la jeune femme décida de poser un morceau de fromage sur la table de la cuisine, d’éteindre toutes les lumières et de sa poster dans un coin de la pièce, attendant la sortie du petit ami.
  
  Sur les coups de deux heures du matin, ne pouvant plus tenir, elle décida finalement de s’étendre sur le sol, cinq minutes, pas plus, juste pour se reposer les yeux.
  Une heure plus tard elle fut réveillée par des cris de bête en souffrance. Le pauvre petit rongeur s’était coincé la patte dans un trou de la chaise en osier. Le temps d’émerger, elle sortit délicatement le rat du piège et le posa libre sur le sol. Bien qu’il avait l’air de vouloir partir, il semblait être en peine avec son membre abîmé et ne put s’enfuir.
  Anita le laissa un instant et revint avec une boîte à chaussures dans laquelle elle avait installée une vieille culotte à elle. Elle la posa sur la table et installa son nouvel ami dedans avec une coupelle d’eau et un bout de pain.
  « Bonne nuit petit, je t’emmènerai voir un vétérinaire demain ! » puis elle alla enfin se coucher pensant qu’elle devrait se lever dans à peine plus de trois heures.
  
  
  ***
  
  
  Renata s’était levée du mauvais pied ce matin, plus de café, plus de chocolat, elle était partie à la messe sans prendre de petit déjeuner. A midi, sa salade était mal lavée et son steak trop grillé. Et pour couronner le tout, son frère avait téléphoné, il ne pourrait pas venir la voir avant avril.
  
  Il devait être 16h, elle mit un CD et pris sa petite rate dans les bras pour la câliner. Elles étaient amies désormais. Il faut dire que Ren n’avait jamais eut aucun mal avec les animaux. Ayant grandie à la campagne, elle savait qu’il fallait des responsabilités pour s’occuper d’une bête, d’autant plus si elle est de compagnie.
  
  Renata l’avait emmenée chez un vétérinaire qui lui avait remis la patte en place, aujourd’hui, elle portait un mini bandage trop chou. En plus de ses soins médicaux, le docteur avait appris à la jeune femme que ce n’était pas Il mais Elle, qu’il s’agissait d’une race domestique de rat, elle avait sûrement été abandonnée et qu’elle n’avait qu’un mois. Lorsque le vétérinaire lui proposa de la garder et de la donner à la SPA, la jeune femme s’était insurgée.
  « Pas question, un rat à la SPA, elle ne risque pas de faire long feu ! Je la garde ! »
  « Comme vous voulez, Signorina, je vais vous expliquer les soins d’usage et la répertorier, vous me direz comment vous voulez la nommée. »
  « Et bien, Penelopy sera son prénom mais nous préférerons l’appeler Poppie en temps normal ! »
  Sur ce, il lui donna un carnet pour apprendre à bien s’occuper des animaux et une date de rendez-vous pour de nouveaux soins.
  

J'adore le rat, trop mimi la photo de Ziggy, n'est-t-elle pas belle notre Zezette?

Cool soeurette, comme ça je peux dire que j'ai finit ma fiche sans faire de triple post lol
Bon et dépêche de finir ta fiche!

Euh, quelque chose ne va pas??