Hayden Kohl • Lost in the foolishness of her life

Sotto il sole de Napoli.

Prénom(s), Nom :

Date et lieu de naissance :

Origine(s) et nationalité(s) :

Occupation :

Spécialités :

Di tutto di più.

Schlaf :

Il s’agit de la doudou avec laquelle dormait Hayden quand elle était petite. Son père le lui avait acheté le jour où elle vint au monde, car il ne voulait que les plus belles choses pour sa fillette. Comme de fait, l’enfant prit des années avant de se lasser d’aller partout avec son bout de tissu blanc d’un côté, mais plein de fleurs mauves de l’autre. Aujourd’hui, l’allemande cache sa possession la plus précieuse sous son oreiller, mais elle ne dort pas en la tenant dans ses bras à moins d’être extrêmement tracassée par quelque chose sur quoi elle n’a pas de contrôle.

Ridicule :

Voilà quelque chose que l’étudiante étrangère côtoie assez fréquemment en toutes sortes de circonstances. Elle est incapable de rester en place sans bouger ; elle est souvent vu figée devant elle, en train de changer des objets insignifiants d’endroit, de toucher à tout… Sinon, ses grands yeux bleus seront la seule chose à se remuer pour regarder un peu partout autour de sa personne. Il lui arrive aussi d’avoir les jambes qui lui démangent de se mouvoir quand elle est excitée, mais qu’on lui demande de se tenir.

Mannequin :

Durant son plus jeune âge, soit celui de l’enfance, Hayden rêvait de devenir mannequin. Elle pouvait passer des après-midi à s’imaginer en tant que la prochaine Linda Evangelista, un mannequin canadien qui connu la majorité de son succès aux Etats-Unis dans les années 90. Par contre, elle a rapidement abandonné cet idéal à la vue du corps d’enfer des mannequins de Victoria’s Secret. Elle se promit d’ailleurs, le jour où elle prit sa résolution, de ne jamais poser en sous-vêtements avec une montagne de plumes attachées à son derrière.

Pêches :

Le pêché mignon d’Hayden… Les pêches. Elle en raffole, point. S’il ne revenait qu’à elle de faire le choix, elle en mangerait à tous les jours. Aussi bien qu’elle en a toujours des fraîches sur la table de sa cuisine, qu’elle ne manque jamais de faire l’achat d’un jus de pêche à chaque fois qu’elle va faire un tour au marché pour ses commissions, que son savon est à cette saveur, qu’elle adore cette couleur, puis… qu’il lui est déjà arrivé de s’étonner à quel point de fruit pouvait être doux?

Pourquoi? :

Réelle malédiction pour n’importe quel parent, cette question se retrouve souvent sur les lèvres de l’allemande qui semble faire de cette phrase un talent inné pour la mener à la cocasserie. Qu’on ne s’étonne pas de l’entendre demander quelle est la raison de vivre d’un moustique, pourquoi les extraterrestres voudraient supposément toujours détruire la planète Terre en petites miettes ou pourquoi l’n a choisit l’ours pour faire les premières peluches… Personnellement, elle trouve ses grosses bêtes plus menaçantes que mignonnes au point de vouloir les serrer fort dans ses bras. Bon, il n’y a pas que des questions commençant par pourquoi qui sortent de sa bouche, mais on comprend le principe.

Jeu de déguisement :

Kohl adore les vêtements, simplement. Encore loin d’être une fervente amatrice de mode, elle adore se promener dans les boutiques à l’image des rats de bibliothèque qui promènent leurs doigts sur la reliure des livres en espérant trouver LE livre parfait. Hayden peut facilement passer une journée entière à faire le tour de Naples et à essayer un nombre incalculables de tenues au courant de son aventure. Elle est le type de fille qui fonctionne avec le système de coups de cœur. Si un morceau lui tombe dans l’œil, elle ne dormira pas tant qu’elle n’aura pas mit la main dessus. Enfin, autant aujourd’hui que durant son enfance, l’étudiante adorait se déguiser en n’importe quoi. Elle n’y peut rien, elle adore essayer plein de tenues… Ce n’est pas sans raison qu’elle voulait jadis devenir mannequin.

Eau :

Qu’y a-t-il de plus enchanteur qu’une étendue d’eau qui embrasse l’horizon du soleil ou une pluie rafraîchissante en été? Bon… Le premier instinct d’Hayden serait de vanter les vertus d’une pêche, mais une fois le fruit mit de côté… Il est vrai que l’européenne affectionne cet élément. Elle y trouve un côté romantique, un pur ou un plein de divers sens. Elle est la dernière personne qui refusera d’aller faire un tour à l’extérieur de peur que ses cheveux n’ondulent, ainsi que la dernière à ne pas aimer regarder les gouttelettes de pluie tomber contre ses fenêtres. Par contre, il y a un léger bémol à toute cette histoire… Tout autant passionnée qu’elle puisse être pour l’eau et la mer, Kohl ne sait pas nager! Quelle ironie que de se prélasser à la plage en maillot sans ne jamais aller se baigner… Mais elle préfère encore cela que de dévoiler au grand jour son incapacité de nager comme un poisson. Ce n’est pas de sa faute si on ne lui a jamais appris.

Répondez à cette question : Qu'est-ce que, pour vous, la Dolce Vita ?

Citation :: « Hmm… C’est la chose dont tout le monde est au courant, mais qui ne se retrouve dans aucun manuel d’instruction et qui change tout de même de définition comme un caméléon change de couleur. Le premier venu dira que c’est un mode de vie ; le second dira que c’est plutôt de se lever tôt le matin avec une bonne coupe de champagne et une belle femme à ses côtés ; le troisième reviendra sur l’idée du premier en disant que ce n’est que pour les gens d’ici ou de là-bas ; le quatrième affirmera détenir la réponse en disant que c’est une façon de penser. Pour moi, c’est la simplicité même : la douce vie. Le mot le dit : dolce vita. Peu importe comment elle est, qu’elle soit simple ou compliquée… C’est la vie, tout simplement, celle qui vous fait vibrer de bien-être. Si ça ne serait pas le cas… On ne la qualifierait pas de douce, n’est-ce pas? »

Mia dolce vita.

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Commentaires :

Ferite sulla sabbia.

Moers, le 12 mai 2002

Le soleil fait tranquillement sa montée vers son apogée alors que la matinée est relativement avancée. Il brille de mille feux sur la ville allemande, ayant peu de nuages pour lui tenir compagnie. La température est légèrement plus élevée que la moyenne habituelle pour cette période de l’année… Ce qui est parfait en soit lorsque l’on veut se promener en jolie robe blanche décorée de fleurs rouges et en sandales neuves. Replaçant une de ses mèches ondulées derrière son oreille, Hayden Kohl était en direction du supermarché le plus près de chez soi. Elle avait découvert une note lors de son réveil qui lui avait été laissée de la part de ses parents. Son père rentrerait tard ce soir puisqu’il avait un dîner important avec un client et sa mère, elle… avait un rendez-vous chez la coiffeuse et Dieu sait qu’elle y demeurait toujours une éternité. Les deux avaient par conséquent confié à leur cadette d’aller faire une partie des courses pour eux. Les deux garçons aînés n’étaient pas des plus fiables, alors on ne pouvait en vouloir aux parents de ne pas leur faire confiance. En somme, l’adolescente de quatorze ans trimbalait la liste de choses qu’elle devait acheter dans son sac à main qu’elle avait reçu en cadeau à son anniversaire l’an dernier.

Souriante, elle entra dans le magasin à grande surface et prit un panier. Les employés, habitués de la croiser quelques fois par mois depuis belles lurettes, la saluaient chaleureusement. Certains prenaient même le temps de venir discuter une minute ou deux avec elle. Les garçons de son âge venaient évidemment l’aider à prendre les aliments qui étaient un peu plus difficile d’accès… Probablement juste un prétexte pour approcher la demoiselle. Ce sont des adolescents, après tout. Hayden n’y portait jamais beaucoup d’attention car, à l’époque, elle n’avait que d’yeux pour le beau joueur de soccer Ferdzick de son lycée. Toujours est-il que cela relève d’une autre histoire… Sa mission du jour avançait bien étant donné qu’elle trouvait absolument tout ce qui était sur sa courte liste. Déposant des brocolis dans son panier, la jeune allemande pencha la tête sur le côté… Elle venait de penser à une chose qui serait abominable d’oublier. Faisant demi-tour, elle revint sur ses pas pour pénétrer dans le rayon biologique du supermarché. Elle respirait la bonne humeur jusqu’à ce que…

Jusqu’à ce qu’elle aperçoive une dame un brin rondelette avec un chignon blanc tenir une boîte de jus de pêche dans ses mains. D’autant plus que ce n’était pas n’importe lequel type de jus de pêche! Non… Il s’agissait de LA sorte fétiche à la petite adolescente aux yeux bleus. Rapidement, Hayden jeta un regard à la tablette qui se révéla à être désormais vide. Le visage sans émotion, ne serait-ce que ses grands yeux qui laissaient transparaître la tragédie et la panique, elle se tourna vivement vers une tablette pour agripper le premier produit qui lui tomba sur la main. Ne prenant même pas la peine de vraiment porter attention à la modeste boîte verte forêt qu’elle tenait dans ses mains, elle parvenait à peine à passer plus de huit secondes sans jeter un coup d’œil en biais à la femme plus loin qui n’aurait pas dû opter pour un chandail fuchsia… Elle espérait de tout son cœur que la dame remette le carton de jus sur la tablette après avoir lu l’étiquette. De toute sa subtilité maladroite, la cadette des Kohl se rapprochait tranquillement de son objectif en mimant de regarder produit après produit. Elle changea de côté de rangée une fois plus près de son but. Le vautour injecté de botox était toujours là à baragouiner avec son amie aux cheveux de couleur carotte radioactive. Quel était le problème? Le charognard hésitait à prendre le jus de pêche. La chimère le trouvait trop cher, mais elle avait entendu dire qu’il était excellent… Sa copine devait en rajouter à chaque fois, faisant hésiter de plus belle la femme qui devait avoir perdu l’odorat dans sa quarantaine avancée… Selon l’odeur trop forte de parfum qui parvenait aux narines d’Hayden.

Cette dernière écoutait distraitement la conversation qui ne semblait pas vouloir finir. Elle avait davantage les yeux ouverts à tous les commentaires que passaient commères, fixant les autres jus devant elle tout en surveillant adroitement les mouvements à sa gauche. Quelque peu surprise, elle sauta sur la première occasion qui se présenta à elle lorsque la scélérate rapprocha lentement l’objet prisé de la tablette pour le remettre à sa place. Tendant la main imperceptiblement vers le jus de pêche, elle figea quand la dame le ramena vers sa personne. Ah, la ga***! Respirant plus rapidement du nez, pinçant un peu ses lèvres, l’adolescente ne pipait mot malgré l’incrédulité qu’elle avait été si près du but… À deux doigts de pouvoir filer avec le dernier jus de pêche qui lui manquait pour compléter ses commissions. Le pire dans toute cette histoire fut que ce manège se répéta à plusieurs reprises… Éventuellement, l’étudiante en eut marre de tourner en rond. Elle s’éloigna avec une mine légèrement boudeuse. Elle s’était rendue à l’évidence : elle ne l’aurait pas cette fois-ci.

Sans s’y attendre, elle se fit devancer par le duo de voleurs de la section biologique. Celui-ci s’arrêta un peu plus loin, la voleuse cherchant un objet dans le fond de son panier à roulettes. Pour se faire, elle avait sortit quelques items du dit panier afin de mieux analyser la situation. Hayden, qui était tout près, observait le carton avec de grands yeux. La dame ne se décidait toujours pas à le remettre avec le reste de ses affaires… C’était une vraie torture que de devoir endurer la vue de cette fichue boîte. D’un coup de tête, accompagné naturellement d’un tic nerveux, l’allemande prit subtilement et en vitesse son jus pour ensuite se diriger vers les caisses. Regardant partout sans bouger la tête et en tapant du bout de ses doigts sur le bout de comptoir devant elle, la brunette souriait nerveusement à la caissière qui ne scannait pas ses achats assez promptement à son goût. Néanmoins, elle fini par se calmer un peu en se disant qu’elle s’en était tirée après tout… Mais voilà qu’elle tourna la tête et vit sa nemesis s’approcher d’où elle se trouvait. Bien entendu, l’ennemie ne se doutait aucunement qu’elle avait perdu une boîte de jus insignifiante aux mains d’une fillette et s’en fichait vaguement. Prise d’une nouvelle panique, Hayden entrouvrit tout grand les yeux… Elle remercia l’employé avec un sourire absurde, pris ses sacs dans ses mains et fila vers la sortie en marche rapide!

_________

Moers, le 26 avril 2003

Pourquoi les cadrans doivent-ils être munis d’une sirène rivalisant avec celle des camions de pompier pour arracher les gens aux bras de Morphée? Les concepteurs du premier réveil n’étaient pas plus originaux que cela pour trouver un autre son efficace? Certes, il était indéniable que leur idée était efficace… Or c’était comme le sirop pour la toux : affreusement mauvais, mais performant. Serrant Schlaf fortement contre son corps menu, la jeune fille endormie se faisait assaillir par les cris de son horloge qui gisait sur sa table de chevet de gauche. Ce qu’elle pouvait détester ce minuscule morceau de technologie… Quoiqu’elle mettrait cette haine de côté pour la journée spéciale d’aujourd’hui. Elle n’avait en tête qu’une seule chose : son rendez-vous avec le garçon le plus populaire de son école! Et oui, elle était finalement parvenue à attraper l’œil de ce beau Ferdzick. Ce n’était pas la première fois qu’ils organisaient une activité ensemble, mais cela faisait peu de temps qu’on les voyait passer du bon temps en compagnie l’un de l’autre.

Tout au long de la journée, l’étudiante de quinze ans jouait avec son crayon en ayant le regard rivé sur les horloges dans chacune de ses salles de cours. Ce devait être la journée la plus longue de toute son existence! Ce n’était pas qu’elle détestait les mathématiques, ni les cours d’histoire ou autre… Elle avait seulement une forte envie d’être ailleurs à un moment ultérieur du jour. On ne pouvait la blâmer de porter peu attention à ce que disait ses professeurs quand un événement extraordinaire l’attendait une fois les classes terminées. Néanmoins, la chance fit en sorte qu’elle ne figea qu’une fois sans savoir quoi répondre quand un de se enseignants lui posa une question. Un mince sourire suffit à faire comprendre à son éducateur qu’elle n’avait aucune réponse à lui donner et qu’elle venait d’arriver d’un autre monde. Enfin… Enfin, elle entendit la dernière cloche sonner! Voilà ce qu’il lui fallait pour se libérer de ses bourreaux et mettre le cap vers les casiers.

Tenant difficilement en place, Hayden frottait ses mains ensemble pour faire passer le trac. Elle ne pouvait s’empêcher d’essayer de voir par-dessus les têtes de ses camarades en espérant voir l’attrayante tignasse blonde de son joueur de soccer préféré. Tout à coup, on lui mit deux mains sur les yeux et elle entendit une voix masculine murmurer à ses oreilles :

« Devine qui est-ce! »

Se mordant la lèvre inférieure, la brunette cacha à peine son sourire quand elle répondit avec le nom de son prince charmant : Ferdzick Ebersbach. Eut-elle à peine le temps de rouvrir ses paupières que le bellâtre aux yeux bleus lui annonça que leur destination était une surprise. Précisément pour cette raison, il mit délicatement un bandeau autour des yeux de sa mignonne qu’il convoitait en tant que petite amie. Ce fut en marchant derrière elle ainsi qu’en lui tenant les mains qu’il la guida jusqu’au lieu de rendez-vous.

En bon garçon qui ne manquait pas de ressources à qui demander conseil, l’étoile du soccer de Moers avait pris soin de faire un sondage auprès de tous les gens qui connaissaient le moindrement la jolie demoiselle Kohl. Il savait que la clef du cœur d’une fille se trouvait souvent au travers du romantisme… Mais que pouvait bien faire craquer plus particulièrement celle qu’il voulait faire sienne? De toutes les réponses qu’il reçut, il retint spécifiquement l’information selon laquelle l’adolescente avait un faible pour la mer, l’océan. Il pensa sur un coup de tête à une croisière utopique sur un yacht sur des eaux turquoise d’un pays chaud… Or les moyens lui manquaient un peu pour parvenir à mener à bout un tel plan audacieux. Il organisa donc la deuxième meilleure chose après le vrai voyage : une version miniature de cet idéal inatteignable à son âge. Il avait recruté tous les joueurs de son équipe pour l’aider à réaliser ce projet que l’on pouvait considérer de grande envergure pour un garçon au lycée. Ils installèrent des décorations rappelant les tropiques autour de la piscine de leur école avec, bien entendu, l’accord du personnel scolaire. Ils avaient même été jusqu’à confectionner un radeau en bois pour remplacer le bateau de luxe qui, de toute façon, n’aurait jamais pu être contenu dans la pièce d’eau. En somme, il n’y avait pas une chose qui n’avait pas été minutieusement pensée par Ferdzick. Il ne faisait aucun doute qu’il était sérieux envers la relation qu’il désirait entretenir avec sa camarade de classe en science.

De la salle de casiers à la finalité de la manœuvre de guider la brunette jusqu’au lieu paradisiaque autant qu’il ne pouvait l’être, tout se déroula à merveille. Hayden se laissait guider avec plaisir en s’imaginant mille et un scénarios. Elle était en train de vivre sa jeunesse, quoi! Elle essayait de son mieux de voir intérieurement vers quel endroit son Roméo la guidait… Toutefois, ce n’est pas aussi simple qu’on ne le pense lorsqu’on ne voit absolument rien du décor qui se dresse devant soit. D’autant plus qu’elle ne retenait pas particulièrement quel était le dernier tournant qu’on lui avait fait prendre. Elle préférait laisser son esprit vagabonder sur ses idées innocentes et pures des mystères que lui cachait son premier amour. Toujours est-il qu’elle ressentit une vague de panique non parce qu’Ebersbach venait doucement de lui demander de faire attention à ses pas, mais plutôt au moment où elle sentit le sol sous elle bouger d’une manière rappelant étrangement un je-ne-sais-quoi flottant… Inquiète, elle s’agrippa avec conviction après les bras du blondinet qui ne s’attendait pas du tout à cette réaction de sa part.

Dans un moment sans doute précipité, les membres de l’équipe de soccer sortirent de leur cachette comme leur avait ordonné leur ami et s’approchèrent de l’embarcation de fortune. Ils n’eurent pas le temps de prendre conscience qu’il y avait un ennui qui pointait le bout de son nez qu’ils poussèrent le radeau au loin avec de longs bâtons. Dans la panique régnante, l’allemande se mit à crier sans lâcher prise de son compagnon.

« Ferdzick, arrête ça tout de suite! S’il-te-plaît! Je n’aime pas ça du tout! Enlève-moi ce… »

Le pauvre ne pouvait malheureusement rien n’y faire! Il avait été dans ses intentions de permettre à sa belle de voir sa ravissante surprise, or cette dernière l’avait empêché de retiré le foulard en se cramponnant à lui de la sorte. Le joueur étoile eut peur à son tour quand il perdit l’équilibre… Puis sentit l’étreinte de l’étudiante se défaire de lui.

« Hyde! »

Ça y est, son cœur battait cent miles à l’heure pour une raison autre qu’un bonheur alangui : la principale concernée venait de l’éclabousser violemment après une chute rapide dans l’eau.

Le garçon sentit son corps se paralyser l’espace de quelques secondes en voyant la fille même à qui il avait tenté de faire plaisir agiter les bras dans tous les sens… Son cerveau prenait finalement conscience du détail qu’il lui aurait été crucial de connaître : Hayden Kohl n’avait pas la moindre idée de comment nager! Adonc, ce n’était pas pour rien qu’elle avait immédiatement angoissé quand ils avaient mis les pieds sur le radeau. L’adolescent ne pouvait se sentir plus mal de voir sa dulcinée-en-devenir se débattre dans ce qui était loin d’être son élément, probablement le moment le plus cauchemardesque de son existence avec les yeux bandés par-dessus tout! Quitte à savoir si une bonne étoile veillait sur la victime d’un rêve transformé en bête noire, un surveillant arriva à point sur les lieux pour sortir tous les jeunes hommes présents de leur torpeur. Il n’en fallut d’ailleurs pas plus pour que l’adulte se jette à l’eau en plus des étudiants sportifs pour se jeter à la rescousse du tendron en danger.

Cette histoire se termina avec plus de peur que de mal… Dépendamment de la personne à qui l’on poserait la question. Hayden en voulu colossalement au joueur de soccer pour cet accident qui fut plus que déplaisant. Elle le bouda un mois durant, un mois entier sans lui parler et lui adresser autre chose que des regards noirs. Son béguin pour lui avait disparut en un claquement de doigts. Le garçon, quant à lui, s’en voulait d’avoir causé une telle frousse à la brunette. Ses intentions étaient bonnes… Il ne pouvait simplement pas avoir su qu’elle ne savait pas nager si personne n’était au courant pour ensuite le lui dire. Aujourd’hui, tous deux en rient mutuellement. Kohl en était venue à reconnaître la bonne volonté du blondinet et lui avait éventuellement pardonné après un bon bout de temps. Ils formèrent un couple pendant huit mois, après quoi ils se quittèrent puisque la magie initiale avait disparue…

Et voilà, j’ai terminé ma fiche de présentation. Je crois, par contre, avoir vu une autre Alexis Bledel… Shocked

Mais je tiens à l’avoir, moi aussi, notamment puisque j’ai terminé ma présentation en premier… cry

M’enfin… Je présume que la décision de qui pourra garder la star reviendra aux admins…

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