Dolce Vita • Do you believe in heaven ?
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 Parce qu'il n'y a pas de hasard, mais que des rendez-vous |Ilena|

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Matteo Betoncelli

Matteo Betoncelli


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MessageSujet: Parce qu'il n'y a pas de hasard, mais que des rendez-vous |Ilena|   Parce qu'il n'y a pas de hasard, mais que des rendez-vous |Ilena| EmptyMer 24 Déc - 0:38

    S’étirant dans son lit et baillant aux corneilles, le jeune italien, comme par réflexe, attrapa d’une main encore endormie son gsm, sagement posé sur la table de chevet en chêne. Il était 18h, et a priori, on pouvait aisément deviner qu’il avait passé tout son samedi dans son lit. Etonnant lorsqu’on connait ce jeune homme vigoureux qui, une tout autre journée moins sombre, l'aurait quitté une heure, voire deux, après le lever du soleil. C’était délibéré. Il était sorti la veille, toute la nuit, pour que la journée du lendemain passe vite. Buvant avec quelques amis à la santé de chaque nouveau venu à leur table dans le simple et unique dessein de voir cette journée passé le plus vite possible, il savait qu’elle serait longue et morose….emplie de nostalgie, cette nostalgie d’une amitié révolue depuis des années…bien trop d’années. Il ne voulait même pas les compter, il aurait juste souhaité effacer cette date de sa mémoire. Il la maudissait, alors qu'elle le narguait sur l'écran de son portable, cette date où la tendresse avait eu raison de son maussade caractère….Ce jour où, gamin, il s’assit à ses côtés pour essuyer à sa façon les larmes que d’autres enfants avaient fait couler. S’il avait pu se rendormir à cet instant précis où le souvenir de sa frimousse éclairait sa mémoire…peut-être aurait-il encore une chance d'être bien demain. Malheureusement, si l’alcool avait contribué à lui faire perdre sa journée, le mal de tête semblait en être le châtiment.

    A contre cœur, il s’extirpa de ses draps chauds en quête d’un doliprane, dans l’armoire à pharmacie de la salle de bain. Dans la pièce, la tête dans les mains et l’œil un peu vide, il frotta ceux-ci, les incitant à s’ouvrir un peu plus alors qu’il était dans un état semi-comateux presque inquiétant, son reflet dans le miroir l’effraya lui-même. Une bonne douche ne lui ferait pas de mal, il empestait de cet odeur âcre de cigarette froide et d’alcool qu'ils renversaient quand les verres deviennent trop lourd pour leurs membres engourdis par la chaleur des boissons trop fortes.

    *De toute façon, je n’arriverai plus à dormir* pensa-t-il alors qu’il se déshabillait, prêt à ressentir le long de son corps l’eau chaude et réparatrice qui, il le savait, le réveillerait un peu plus encore. Fatigué et lasse, il enfila un survêt aux couleurs du maillot de foot italien avant de s’affaler devant la télé, zappant sans trouver ce qui pourrait le distraire jusqu’à la fin de la journée. Il en avait même oublié de prendre un café et d’avaler le cachet qui l’attendait toujours au bord de l’évier. La douleur ne s’était pas adoucie mais il ne la ressentait presque plus, agacé par tous ses films à la télévision parlant d’amour et d’amitié.

    *Pourquoi donc la télévision s’obstine-t-elle à nous balancer ce genre de mièvrerie? L’amitié, ça n’existe pas…* d’un geste brusque, il l'éteignit avant de lancer la commande sur le sofa, s’y allongeant tout en se répétant *non, l’amitié n’existe pas …*

    Mais à ces sombres pensées se mêlaient un souvenir ayant pour même décor celui dont il fêtait l’anniversaire ce jour, avec amertume. « Moi je te parie qu’on sera ami pour la vie, si j’ai tord … tu devras m’embrasser … »….l’embrasser. Que n’aurait-il pas donné pour lui voler ne fusse qu’un baiser ? La prendre dans ses bras autrement que pour la consoler ? Combien de fois n’avait-il pas souhaité être une fille, une homosexuelle qui s’ignore pour lui offrir tous ses gestes de tendresse sans qu’il n’y règne le moindre sous entendu vis-à-vis des autres. Pourquoi pensait-il à cela ? Pourquoi pensait-il à elle ? Il fallait qu’il se rende à l’évidence… elle lui avait sournoisement volé son cœur pour le briser en mil morceaux alors qu’il n’avait eu qu’une envie, c’était prendre soin du sien. Elle avait contribué à le rendre meilleur mais elle semblait avoir anhilier toutes ses capacités d'aimer..…l’amitié, ca ne dure pas toute la vie, c’est elle qui se trompait….c’est elle qui avait tort….Il l'aurait gagné son baiser

    D’un geste pleins de colère, de cette colère qu’il ressentait pour lui-même d’être aussi faible aujourd’hui encore alors qu’elle était loin, très loin, et qu’il ne la reverrait jamais, il se leva, se dirigeant vers sa chambre où il se changea, enfilant un jean’s d’une haute marque qu’il accompagna d’un pull noir et des baskets blanche et noire. Il repassa par la salle de bain se remémorant son mal de tête à la simple vue de l’antidouleur qu’il goba avant de se coiffer un minimum. Il lui fallait de l’air, il devait quitter sa chambre où il deviendrait fou….il lui fallait du monde, du monde autour de lui ou mieux…sa petite amie. Il quitta la chambre, d’un pas pressé, tout en enfilant son caban après avoir refermé à clé derrière lui sachant pertinemment où il se rendrait…Le même s’il devait traversé toute la ville pour s’y rendre.

    Saluant quelques amis au passage, étonné de le voir si renfrogné, il sortit de sa poche son téléphone, s’apprêtant à appeler Sibille. Il ne voulait pas être seul et souhaitait penser à une autre fille, une autre fille qu’Ilena…un jour peut-être, oublierait-il. Ce n’était pas très honnête vis-à-vis de celle qui partage aujourd’hui sa vie mais, que voulez-vous ?

    Alors qu’il traversait le parc, les marches quasiment semblables à quelques détails près à celle de cette école romaine si symbolique à ses yeux pour les avoir foulée bien souvent avec elle, il les détesta. Elle creusait un gouffre au fond de son ventre. Tout était contre lui aujourd’hui ? Ne pourrait-il pas faire un pas sans penser à elle ? Il ne serait même pas étonné si cette fille assise toute seule un peu plus loin, une fois qu’il l’aurait interpelée pour lui demander du feu s’appelait Ilena …. S’immobilisant pour récupérer son téléphone dans sa poche, il composa le numéro de sa petite ami qui ne répondait pas.

    Rien n’allait comme il voulait aujourd’hui….s’il avait su, oui…il serait resté couché.
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Ilena Spinelli

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MessageSujet: Re: Parce qu'il n'y a pas de hasard, mais que des rendez-vous |Ilena|   Parce qu'il n'y a pas de hasard, mais que des rendez-vous |Ilena| EmptyJeu 25 Déc - 1:07

    [Moi & les débuts de topics... Un massacre ! Spiacente !]

    A cette heure-ci, Ilena était elle, au volant de sa voiture, coincée dans un petit bouchon, et ce en plein cœur du ventre ville. Tout ça à cause d’un idiot qui semblait avoir décroché son permis dans un kinder surprise ! Heureusement pour elle, la journée était terminée, et elle pouvait se permettre de traîner un peu, ou du moins de prendre son temps de manière forcée. Après avoir lancé un bref petit regard dans son rétroviseur, elle appuya machinalement sur son lecteur cd, et baissa très légèrement le volume. Autant patienter avec un peu de musique, car vu comme c’était partie, le pauvre homme allait en avoir pour un moment. Ilena perdit alors son regard, observant les quelques passants sur le trottoir d’en face. Portée par la musique, elle commença à tapoter contre son volant, tout en se perdant dans ses pensées. Il lui en fallait peu pour se déconnecter de la réalité, surtout quand elle se retrouvait à rien faire, et qu’elle n’avait pas le choix.

    Aujourd’hui était une journée bien particulière, et pourtant elle s’efforçait de ne pas y penser… Plus facile à dire qu’à faire, surtout quand tout semble vous le rappeler. Comme si elle ne pouvait pas passer cette journée sans que quelque chose ne lui fasse penser à cette amitié, à lui. Pourquoi ? Elle aurait vraiment voulu réussir à surmonter tout ça, sans avoir à ressentir cette vague nostalgique, cette pointe de tristesse, de déception, de regret ? Mais quel regret ? Qu’avait-elle à regretter ? Rien. Car aujourd’hui encore elle restait dans un épais nuage d’incompréhension, de questions, de doutes…

    Dire ou encore expliquer ce qui avait pu se passer deux ans plus tôt était une chose qu’Ilena était bien incapable de faire. Simplement parce qu’elle n’en savait rien. Tout ce qu’elle pouvait affirmer, c’est que cela c’était passé sans qu’elle ne s’en rende réellement compte, sans qu’elle ne le comprenne. Et ses nombreuses interrogations n’avaient pas trouvé de réponses avec le temps… C’était peut-être aussi pour cela qu’elle avait une sainte horreur de toutes ces journées qui lui rappelait Matteo. Car c’était bien ce jeune homme qui la mettait dans cet état, qui lui faisait ressentir cette saleté de coktail d’émotions, qu’elle avait bien du mal à gérer. C’était l’homme qu’elle avait toujours considéré comme son meilleur ami, durant toutes ces années, son enfance, son adolescence… Et qui s’était volatilisé il y de cela 2 ans. Silence radio, aucunes nouvelles. Et comment le vivait-elle ? Et bien, elle lui en voulait… Terriblement.

    Secouant légèrement la tête, elle s’efforça de retirer toutes ces pensées de son esprit, d’y chasser Matteo. La circulation venait de se débloquer, ce qui lui permit de se concentrer sur autre chose que ses souvenirs et le passé. Elle s’engagea dans une petite ruelle adjacente et trouva une place pour y garer sa voiture. Ilena avait besoin d’air… Une bouffée d’oxygène et un peu de verdure allait sans doutes lui permettre de se détendre. C’est pour cela qu’elle s’était donc arrêtée ici, continuant à pieds pour gagner le grand parc de Naples. Ce qu’elle pouvait aimer cet endroit. Elle y était au calme, et pouvait bouquiner tranquillement. Ilena se contentait souvent de peu, et une petite pause dans un parc faisait partie des choses qu’elle appréciait.


    *Allez, souffle un bon coup, la journée s’achève. T’as fait le plus dur !* pensa-t-elle, en entamant alors sa balade dans le parc. Ilena ne savait pas exactement où elle allait se rendre, n’ayant pour ainsi dire pas de petites habitudes particulières en ce lieu. Elle allait simplement partir à la recherche d’un banc libre, où elle pourrait donc s’installer pour lire un peu. Il n’y avait pas grand monde à cette heure-ci… Quelques enfants et passants, et encore… La brunette vit alors arriver un coureur, droit devant elle. Ilena pensa, naïvement peut-être, qu’il allait faire une foulée sur le côté, histoire de se décaler. Mais ce ne fut pas le cas, malheureusement pour elle. Il la bouscula, ne prenant pas la peine de s’arrêter pour s’excuser. Plus d’une femme dans le cas d’Ilena se seraient énervée, surtout en ayant ainsi les nerfs à fleur de peau. La jeune Spinelli se contenta de souffler, lançant un regard derrière elle, sans pour autant s’arrêter de marcher. Oh… Grave erreur ! Puisque ce fut à son tour de bousculer quelqu’un.

    « Oup’s… Excusez… »

    Elle ne termina pas sa phrase, venant tout juste de relever la tête. Non… Il devait y avoir une erreur. Elle avait de grosses hallucinations là ! D’un seul coup, elle perdit la totalité de ses moyens. Elle, si sûre d’elle, s’adaptant à n’importe quelle situation… Du moins c’est ce qu’elle avait cru jusqu’à présent. Car là, face à cet homme qu’elle ne connaissait que trop bien, elle était devenue muette. Sa voix s’était éteinte, au même moment où son regard s’était posé sur lui, qu’elle avait réalisé à qui elle avait à faire. Il fallait qu’elle se ressaisisse, afin de parvenir à prononcer quelques mots.

    « …moi. »

    Finir sa phrase. C’est tout ce dont elle était capable. Troublée, sous le choc, perdue… Elle ne savait pas quoi faire, elle ne savait pas quoi dire non plus.
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